Et si la meilleure ingénieure du monde était… la nature elle-même ?
Depuis des milliards d’années, elle façonne des formes et des structures optimisées, harmonieuses et durables.
C’est ce qu’on appelle le biomimétisme, une approche qui inspire de plus en plus l’architecture, notamment celle des zomes.
Chez Alterhabitat, cette rencontre entre vivant et habitat prend tout son sens.
Biomimétisme et architecture : une inspiration vivante pour les zomes
Le biomimétisme (ou bio-inspiration) est une approche scientifique, technique et artistique qui s’inspire des systèmes naturels pour concevoir des solutions durables.
En architecture, cela signifie observer comment la nature construit (formes, structures, énergies), comprendre les lois d’équilibre et de résistance du vivant, reproduire ou transposer ces principes dans des habitats humains plus intelligents.
Mais attention : on ne copie pas la nature, on cherche à comprendre ses logiques profondes. Cela suppose une grande humilité : la reconnaissance que le vivant a eu 3,8 milliards d’années d’expérimentation derrière lui pour optimiser, affiner, équilibrer.
De l’ADN aux Galaxies
De l’infiniment petit à l’infiniment grand, la nature présente des motifs récurrents à différentes échelles.

Qui s’inspire du vivant ?
Le biomimétisme touche aujourd’hui de nombreux domaines, bien au-delà de l’architecture :
Architecture & construction
- Mick Pearce, architecte du Zimbabwe, a conçu un bâtiment inspiré de la thermorégulation des termitières, réduisant la consommation d’énergie de 90 % (Eastgate Building, Harare).
- Vincent Callebaut, architecte belge, imagine des villes futuristes inspirées des coraux ou des feuilles d’arbres, pour optimiser la ventilation naturelle et l’usage du soleil.
Sciences & ingénierie
- Des chercheurs s’inspirent de la peau du requin pour créer des matériaux antibactériens.
- Les ailes de papillon inspirent les cellules solaires ultra-efficaces.
- La soie d’araignée fascine les ingénieurs pour sa solidité supérieure à l’acier à masse égale.
Recherche en France
En France, le biomimétisme connaît un développement rapide, notamment parce qu’il répond aux enjeux de la transition énergétique. Depuis une dizaine d’années, environ 200 équipes de recherche travaillent sur le biomimétisme. Certains organismes publics, comme la gendarmerie, utilisent ce concept dans des laboratoires d’analyse criminelle, en s’inspirant du chien et de son nez pour capter et enregistrer des odeurs sur une scène de crime.
Le CEEBIOS (Centre d’études et d’expertises en biomimétisme) basé à Senlis, accompagne depuis plusieurs années les projets bio-inspirés.
Pourquoi le biomimétisme en architecture est crucial aujourd’hui ?
Parce qu’aujourd’hui, nous ne pouvons plus construire comme avant.
La crise climatique, l’épuisement des ressources, la montée des incertitudes… tout cela nous invite à ralentir, observer, et repenser la manière dont nous habitons le monde. Le biomimétisme, loin d’être une simple tendance, offre une réponse concrète et profonde à ces enjeux.
En s’inspirant des logiques du vivant, on apprend à bâtir sans détruire, à optimiser sans gaspiller, à inventer sans arracher.
Dans la nature, tout est circulation, interdépendance, sobriété élégante. Rien n’est figé, tout s’adapte.
Chez Alterhabitat, nous faisons le choix de construire avec cette intelligence-là. En créant des zomes, nous concevons des habitats qui respirent, qui vibrent, qui se connectent à leur environnement — comme une plante trouverait naturellement sa place dans une clairière. C’est ça, pour nous, construire en conscience.
Et c’est sans doute une des clés d’un avenir plus juste, plus durable, plus vivant.
Pour aller plus loin
👉 Découvrez comment la géométrie des zomes participe à cet équilibre :
Le mystère des zomes : la géométrie des zomes
La nature est un grand livre ouvert. Encore faut-il savoir le lire.” – Léonard de Vinci